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Pourquoi suis-je devenue psychologue clinicienne, psychothérapeute et coach après un parcours dans le consulting ?
Comme pour beaucoup, passé les premières années dans un métier a priori plutôt stimulant, gratifiant, les questions du sens devenaient plus bruyantes.
Face à la découverte totalement inattendue de pratiques RH et managériales aux antipodes de mes valeurs, le prestige de grands groupes internationaux ne suffisait plus pour faire taire ces questionnements. Premier burnout, et impossible, malgré une recherche frénétique, utilisant annuaires, réseaux sociaux online et offline, de trouver un thérapeute qui aurait pu comprendre ce que je vivais, capable de me « suivre jusque dans ces organisations », pour que je comprenne d’où vient mon épuisement, ma lassitude.
Même constat dans mon réseau, mes amis, rencontraient le même paradoxe : un grand besoin de se poser, réfléchir, faire le bilan, pour partir sur de nouvelles bases, se réorienter vers une vie qui fait davantage « sens » mais peu de « psy » capable de nous permettre de faire ce travail, de nous aider à avancer, à dépasser cette situation paradoxale d’être compétent et volontaire, mais en même temps les questionnements existentiels prennent trop de place, sont trop bruyants, trop lourds à porter tous les jours.
Certains de mes amis vivaient même des situations destructrices, allant de la rumination stérile dans lesquelles ils s’enfonçaient en séance, à des situations d’emprise vécues dans le cadre de leur « thérapie ».
Quand on est vulnérable, épuisé, on n’ose pas affirmer ses droits, son besoin de liberté, et c’est un fait largement connu dans ce domaine, que la « psycho » ça attire beaucoup de gens « psy ». Je voyais donc que pour certains de mes amis, le piège se ferme : ils avaient fait le pas, cherché de l’aide et sortaient plus mal encore qu’ils étaient avant de commencer leur thérapie.
Pour trouver les réponses, j’ai donc commencé à lire de façon avide un grand nombre de livres, pour comprendre, pourquoi malgré mes diplômes, mon expérience, mes compétences, ma maîtrise de langues étrangères, mon investissement, je ne parvenais à m’épanouir dans ces organisations, alors que je cochais pratiquement toutes les cases de la bonne consultant qui a le CV qu’il faut, qui a « tout pour elle ».
Plus tard, j’ai heureusement rencontré, grâce à un ami de Mensa une thérapeute qui représente toutes les qualités que je cherchais chez un thérapeute ou coach : bienveillance, générosité, compétences, engagement, écoute, modestie. C’est elle qui supervise mon activité de thérapeute et de coach aujourd’hui.
Rencontre décisive qui m’a permis de découvrir que les bons « psy », ça existe: elle était aidante, bosseuse.
Elle était directive quand il le fallait, me rentrait dedans quand j’en avais besoin, était cash, engagée et faisait en sorte que je sorte de ma zone de confort. Je n’étais pas toujours facile mais elle était là, présente, généreuse, inspirée. Le fait d’avoir enfin un modèle positif ainsi que certains de mes lectures sur des approches thérapeutiques innovantes, résolument pragmatiques, bienveillantes (thérapie des schémas et des modes, entretien motivationnel, ACT, DBT, TCC, systémie et thérapies brèves, etc.) m’a donné envie de faire un 3ème Master 2, en psychologie clinique et psychothérapies, investissement longue de 6 ans, après 2 Master 2 déjà obtenus dans le domaine du management (international business et management des ressources humaines/diagnostic social).
Il existe de bons thérapeutes et coaches, mais ils sont – surtout pour les personnes à haut potentiel, exigeants envers eux-mêmes, cérébraux – très difficiles à trouver.
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